La psychologie de l’homme soumis ou pas est à la fois très simple et très complexe. Très simple, car privez un homme de jouissance et il deviendra le plus aimant et le plus doux des maris. Et à la fois très complexe, car privez un homme de jouissance et des mécanismes plus complexes et plus profonds se mettront en marche et le tireront vers une issue que lui même n’aurait jamais pu imaginer auparavant.

J’en parle en connaissance de cause car je suis en train de vivre cette mutation qui s’opère en moi à la grande joie de ma Reine et Maîtresse, mais qui peut aussi parfois la déboussoler tellement certaines choses ont l’air d’aller vites.

Je pense que tous ces mécanismes sont liées mais découlent tous d’un seul et unique élément : la chasteté… Ou plutôt devrais je dire la chasteté forcée et maîtrisée par une tiers personne (En l’occurrence une femme ici)

Je vais essayer de vous faire part de mon ressentis et de ce que j’ai pu en analyser. Peut être est-ce propre à ma personnalité ou bien est-ce quelque chose de plus large comme je le pense puisque au travers de nombreux témoignages d’hommes soumis que j’ai pu trouver le net, on retrouve très souvent toujours la même chose et les mêmes mécanismes.

Ce petit texte est aussi dédié à ma Maîtresse qui m’a demandé que je lui explique un peu quel était mon état d’esprit aujourd’hui sur ce que je ressentais qui je dois l’avouer me déboussole un peu tellement les changements sont importants.

Tout d’abord, je dois vous dire que je suis encagé maintenant depuis 1 mois presque à temps complet et que je n’ai pu jouir qu’une seule fois. Au dire de ma Reine mon comportement a beaucoup changé et elle en est très satisfaite. Mais ce qu’elle ne voit pas, c’est que j’ai encore plus changé qu’elle ne le pense.

Depuis que je suis chaste, mes sensations, mon comportement et mes sentiments envers elle ont été décuplés. Je suis beaucoup plus sage, plus attentif, plus à l’écoute et plus tourné vers son bonheur à elle.

Au début on ne comprend pas trop les mécanismes de la chasteté, car on ne voit que le côté sexuel du truc puis sans s’en rendre compte tout évolue. La chasteté entraîne de fait une perte de masculinité et de virilité et surtout envers la femme qui détient se pouvoir. Parfois j’ai l’impression véritable d’être un petit garçon au main d’une femme mure.

Puis passé un certain stade tout s’accélère, plus la chasteté se prolonge et plus on a envie de rester dans cet état permanent de bien être et d’excitation, et cela nous donne encore plus l’envie de se soumettre à sa maîtresse.

Arrive à ce moment une sorte de dénis de masculinité, puisque l’on ne peut plus jouir donc être un homme donc représenter le sexe fort, et bien notre cerveau en déduit que s’est vers l’autre côté du miroir qu’il faut se tourner. Nous sommes devenus le sexe faible, d’autant plus que suite à cet enfermement forcé je suis presque devenu un éjaculateur précoce, et la taille de mon sexe au repos et même parfois pendant l’acte en lui même, est devenu ridicule.

On en arriverait presque à ne plus utiliser cet engin qui nous sert de sexe et nous sommes heureux qu’il soit enfermé ainsi. Dans cet état de manque, de toute façon, les sensations de servitude et de soumission sont bien plus grandes qu’une simple éjaculation qui ne dure que quelques secondes.

Depuis une quinzaine de jour je ressent encore beaucoup plus ces choses. J’ai de nouvelles envies comme par exemple de ne plus avoir de poil sur le corps (jambes, aisselles, torses, fesses et sexe (ou peut être juste un petit carré comme une femme)). L’autre soir j’étais couché auprès de  ma maîtresse et j’avais une envie folle de porter une nuisette juste pour la nuit et de me coller à elle ainsi vêtu (Je sais c’est con, et ma maîtresse va certainement faire des bonds en lisant ceci, mais mon devoir est aussi de lui expliquer ce que je ressens). J’adorerais parfois qu’elle m’oblige à me faire porter de la lingerie, ou même qu’elle m’en achète ou qu’elle m’en fasse acheter rien que pour moi. Je me sentirais plus en adéquation avec ce que je ressens, mais je sais que cela la gêne au fond car elle ferait directement le lien en se demandant si j’étais pas un peu homo sur les bords. Alors que cela n’a rien avoir, car cette envie je l’ai pour elle et personne d’autre et que jusqu'à preuve du contraire ma reine est bien une femme et une très belle femme même.

Autre chose, cette semaine j’ai eu quelques souci avec ma cage de chasteté qui ne tenait plus vraiment et qui glissait même parfois sans que je ne fasse rien. Ma reine était très penné et moi aussi d’ailleurs à un tel point que j’ai cherché désespérément une nouvelle solution pour garder ma virginité intacte. J’avais vu deux systèmes (une vrai ceinture de chasteté complète et une cage plus petite qui tenait avec un piercing) Et bien croyez le ou pas, j’aurais été prêt à m’en faire faire un si cela avait été la seule solution. Quelque chose d’inimaginable (Et ma maîtresse le sait) pour moi il y a ne serait ce que deux mois en arrière.

Idem, mon envie qu’elle me prenne par derrière et de plus en plus fort. C’est vrai que parfois elle me doigte et de plus en plus sans ménagement, mais j’aimerais qu’elle me baise pour de vrai avec un gode ceinture par exemple et qu’elle puisse jouir en me sodomisant. Je pense que nous serions d’avantage l’un et l’autre à notre place ainsi.

Au tout début j’expliquais que tous les mécanismes étaient liés entre eux, et un de ceux là que je n’ai pas encore cité est le cocufiage.

Puisque nous ne sommes plus un homme viril et que nous le savons et surtout que nous en avons pris conscience, la moindre des choses étant que nous ne privions pas notre déesse du plaisir de la chair avec des hommes plus performants que nous. Car souvenez vous que ce qui prime c’est justement son bonheur, son épanouissement, et l’amour qu’elle peut nous donner.

Pour rien vous cacher, ma maîtresse m’a avoué hier qu’elle pensait régulièrement à prendre un amant, et que si elle en rencontrait un aujourd’hui elle serait prête à passer le pas.

Warfffff….quelle révélation autant pour elle que pour moi… Rendez vous compte…et ma seule réaction fut de me dire…ça y est ma maîtresse est enfin là et je serais à jamais son soumis.. Preuve que je ne suis plus réellement un homme. Un Homme dans une relation classique n’aurait jamais accepté cela…et dans un passé même proche moi même je ne l’aurais pas accepté.

Mais aujourd’hui tout est différent, je n’ai plus envie d’en être un à ses yeux car je ne le suis plus vraiment aux miens, et comme je veux son bonheur et que peut être bientôt, je ne pourrais même plus la satisfaire correctement et bien autant qu’elle se fasse plaisir autrement…

La seule chose qui m’importe, c’est qu’elle m’aime…